Maman

Il s’agit de techniques différentes, dont le choix dépend de chaque cas. Cependant, il est fréquent que les femmes qui souhaitent devenir mères célibataires n’aient pas de problèmes de fertilité et, par conséquent, l’insémination est généralement recommandée.

Toutefois, lorsqu ‘ il existe des signes de pathologie rendant la grossesse difficile, on a recours à la fécondation in vitro (FIV).

Les donneurs de sperme ont entre 18 et 40 ans et doivent répondre à des critères médicaux, génétiques et psychologiques stricts.

Nous effectuons une analyse complète des antécédents médicaux, des antécédents reproductifs (si vous avez des enfants, des grossesses ou des avortements chez votre partenaire), de la profession, des habitudes de vie… afin d’obtenir le plus d’informations possible sur le futur donneur.

Non, les exigences dans ce cas sont identiques à celles de tout autre traitement de fertilité.
En Espagne, le recours aux techniques de procréation médicalement assistée dans les établissements de santé privés n’est pas explicitement limité. La loi qui régit cette activité ne le prévoit pas. Toutefois, les professionnels de la santé se sont accordés à fixer cette limite sur 50 ans.

Pourquoi est-il nécessaire d’établir cette limite ? Parce que l’âge est un facteur fondamental dans le processus de reproduction et qu’il peut entraîner des complications tant pour la mère que pour le futur bébé. La loi est explicite à ce sujet, puisqu’elle stipule que « les techniques de procréation assistée ne peuvent être mises en œuvre que lorsqu’elles ont des chances raisonnables de succès et qu’elles ne présentent pas de risque grave pour la santé physique ou psychique de la femme ».

Non, en Espagne, comme dans le reste de l’Europe, la sélection libre du sexe n’est pas autorisée par la loi ; même s’il est vrai qu’il existe des techniques telles que le DPI (diagnostic préimplantatoire) qui nous permettent de savoir si les embryons en culture sont de sexe masculin ou féminin.

Cependant, bien que la sélection ne soit pas autorisée, il existe quelques exceptions, dans les cas où le seul but est d’empêcher la transmission de maladies génétiques associées aux chromosomes sexuels. Ces exceptions sont régies par la loi 14/2006 sur la reproduction humaine assistée, qui stipule également que la sélection du sexe ou la manipulation génétique à des fins non thérapeutiques ou non autorisées constitue une infraction très grave.