Maman et maman

La méthode ROPA reste une méthode de fécondation in vitro/ICSI dans tous ses aspects, avec les mêmes résultats

L’une des questions que l’on nous pose souvent est de savoir à qui ressemblera le bébé : aux deux femmes ou seulement à celle qui a fait un don d’ovule. La vérité est que 50 % des gènes du bébé proviendront de la femme qui a donné son ovule, mais nous devons également nous rappeler l’effet de l’épigénétique, c’est-à-dire la façon dont l’environnement utérin de la mère enceinte influence l’expression de certains gènes ou d’autres dans l’embryon, de sorte que les deux femmes auront une influence sur la ressemblance de leur bébé.

Non, il n’est actuellement pas possible d’utiliser les ovules des deux mères dans le même utérus.

Bien que la décision soit laissée au couple, les médecins procéderont à une évaluation en fonction des antécédents de chacune. La présence éventuelle de problèmes tels qu’une faible réserve ovarienne, une absence d’ovaires ou d’utérus ou une malformation doit être recherchée. Il est également généralement recommandé que la mère qui donne les ovules soit âgée de moins de 35 ans et que la mère enceinte soit en bonne santé.

Il n’est pas possible de choisir un donneur ou de connaître son identité, car le don de gamètes est anonyme en vertu de la loi. Vous pourrez connaître certaines caractéristiques physiques telles que la couleur des yeux, les cheveux, l’âge, la taille, etc. Nous choisirons un donneur qui ressemble le plus à la receveuse. Dans le cas de la méthode ROPA, elle est également sélectionnée en tenant compte des caractéristiques phénotypiques de la mère enceinte, puisque l’autre mère apporte déjà son matériel génétique.

En Espagne, il n’existe aucune limite explicite à l’utilisation des techniques de procréation assistée dans le cadre des soins de santé privés. La loi qui régit cette activité ne l’envisage pas. Cependant, les professionnels de la santé sont parvenus à un consensus sur le fait que cette limite devrait être fixée à 50 ans. Pourquoi est-il nécessaire d’établir cette limite ? Parce que l’âge est un facteur fondamental dans le processus de reproduction et qu’il peut entraîner des complications tant pour la mère enceinte que pour le futur bébé. La loi est d’ailleurs explicite à ce sujet, puisqu’elle stipule que « les techniques de procréation assistée ne seront mises en œuvre que lorsqu’elles ont des chances raisonnables de succès et qu’elles ne présentent pas de risque grave pour la santé physique ou psychologique de la femme ».

Au sein de Next Fertility, nous n’avons pas de liste d’attente pour commencer les traitements que nous réalisons dans nos centres et nous nous engageons à réaliser le traitement à la date choisie par les patients.

Tant dans la méthode ROPA que dans les autres traitements de procréation assistée, le transfert d’un seul embryon est généralement recommandé pour minimiser le risque de grossesse multiple, car les grossesses multiples sont des grossesses à risque, mais même si un seul embryon est transféré dans l’utérus, il est possible qu’une grossesse gémellaire se produise, de la même manière que dans le cas d’une grossesse spontanée.

Non, en Espagne, comme dans le reste de l’Europe, la sélection libre du sexe n’est pas autorisée par la loi ; même s’il est vrai qu’il existe des techniques telles que le DPI (diagnostic préimplantatoire) qui nous permettent de savoir si les embryons en culture sont de sexe masculin ou féminin. Cependant, bien que la sélection ne soit pas autorisée, il existe quelques exceptions, dans les cas où le seul but est de prévenir la transmission de maladies génétiques associées aux chromosomes sexuels. Ces exceptions sont régies par la loi 14/2006 sur la reproduction humaine assistée, qui stipule également que la sélection du sexe ou la manipulation génétique à des fins non thérapeutiques ou non autorisées constitue une infraction très grave.